Attentat du 14-juillet à Nice : La plupart des parties civiles déclarées recevables

EPILOGUE - Après le procès devant les assises spéciales de Paris, qui s’est déroulé de septembre à décembre dernier, la cour a examiné les 2.600 constitutions de parties civiles

C’est l’épilogue du procès de l’attentat de Nice. Ce vendredi, la cour d’assises spéciale de Paris a jugé recevables la plupart des constitutions de parties civiles qui ont suivi l’attaque au camion-bélier, ouvrant la voie à d’éventuelles indemnisations pour les victimes. Le soir du 14 juillet 2016, alors que 25.000 personnes étaient rassemblées sur la promenade des Anglais, le Tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait foncé délibérément sur la foule avec un camion. Il avait tué 86 personnes, en avait blessé plus de 400 et traumatisé plusieurs milliers, avant d’être abattu par les forces de l’ordre.

Le 13 décembre dernier, des peines allant de deux à dix-huit ans de prison avaient été prononcées contre huit personnes. Les deux principaux accusés, Chokri Chafroud et Mohamed Ghraieb, reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste, avaient immédiatement annoncé faire appel. Prenant en compte les intérêts civils après les condamnations pénales, la cour d’assises spéciale a examiné 2.600 constitutions de parties civiles et jugé que seules 337 n’étaient pas recevables.

Des primo intervenants écartés

Parmi les dossiers rejetés par la cour figurent ceux des primo intervenants (policiers, pompiers, secouristes…) « arrivés sur les (...) Lire la suite sur 20minutes