Atteinte d’un neuroblastome, une fillette de 8 ans laisse un testament à ses parents

La petite fille s'est battue pendant cinq ans contre cette maladie (Getty Images/iStockphoto).

Malgosia Klaskala est décédée après un combat de cinq ans contre une tumeur maligne. Avant son décès, la petite fille avait rédigé une émouvante lettre à ses parents.

En France, il y a entre 130 et 150 nouveaux cas de neuroblastome par an. Cette tumeur maligne solide extra-cérébrale est la plus fréquente chez le jeune enfant. Le taux de survie est très variable allant de 40% à plus de 95%. "Cette tumeur se caractérise par une extrême variabilité clinique et évolutive, allant de la régression spontanée sans traitement à la progression rapidement fatale, malgré une fréquente diminution, voire une disparition des signes sous chimiothérapie intensive", résume l’Institut Curie.

En Pologne, une petite fille de huit ans est décédée à cause de cette tumeur maligne. Elle s’est battue pendant cinq ans contre cette maladie découverte alors qu'elle avait trois ans, suite à de fortes douleurs abdominales, comme le raconte le site Parents. Une échographie avait alors révélé la présence d’une tumeur à l’abdomen. "Lorsque vous entrez dans le service d'oncologie, en tenant la main de votre bébé, vous réalisez à quel point votre vie était heureuse avant le diagnostic, s'est souvenue la mère de l'enfant sur sa page Facebook. Vous serrez cette petite main bien-aimée avec désormais une seule motivation : tout faire pour que votre enfant guérisse."

Un retour de la tumeur

Après six cycles de chimiothérapie, la disparition de la tumeur puis une rechute, les médecins ont annoncé aux parents que la tumeur s’était une nouvelle fois reconstituée et étendue. La petite fille a dû affronter une opération, de nouveaux cycles de chimiothérapie et une greffe de moelle osseuse. Sur Facebook, la mère de la petite fille a publié un testament très émouvant rédigé par son enfant.

"Maman, papa, même si je suis partie, je veux vous dire que je vous aime très fort et que je me souviendrai de vous tout le temps. Je sais que, même si nous sommes maintenant séparés, nous nous reverrons bientôt, ici-même, où je suis désormais", débute la petite dans sa lettre. Avant de poursuivre : "Ne pleurez pas et profitez simplement de votre vie, comme je le fais en ce moment, même si là où je suis, il n’y a pas de parc d’attractions". Enfin, elle formule une dernière demande à ses parents : "S'il vous plaît, ne vous disputez pas. Et faites attention, car je vais vous surveiller ici".

VIDÉO - Cancer infantile : une application en soutien