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Attaques de drones en Arabie saoudite : les réactions à l'international

Après les attaques par drone contre la raffinerie Aramco en Arabie saoudite, les réactions à l'international s’enchaînent. Pour Les Etats-Unis, elle a été menée depuis le sol iranien avec des missiles de croisière. Le roi saoudien lui a déclaré que les frappes visaient "les réserves mondiales de pétrole" et "l'économie internationale". Il a appelé les gouvernements à faire face aux menaces "quelle que soit leur origine" et a cherché à rassurer les marchés mondiaux sur le fait que son pays pouvait en supporter les conséquences. La réponse d'Angela Merkel, elle, n'a pas été appréciée par les saoudien. Pour la chancelière allemande, l'offensive contre Aramco ne justifie pas la levée de l'interdiction de la vente d'armes à l'Arabie saoudite. Berlin refuse que ses armes soient utilisées au Yémen où le conflit oppose des forces pro gouvernementales, soutenues par l'Arabie saoudite, aux rebelles Houthis. Or, ce sont eux qui ont revendiqué l'attaque contre les installations pétrolières en Arabie saoudite. Côté français, le ministre des affaires étrangères reste mesuré et appelle à la désescalade. "Jusqu'à présent, la France ne dispose d'aucune preuve nous permettent d'affirmer que ces drones sont venus d'un endroit ou d'un autre et je ne sais pas si quelqu'un possède de telles preuves.", tempère Jean-Yves Le Drian. Si les attaques de drones ont réduit la production du Royaume et ont provoqué une flambée du coût du pétrole, les prix ont de nouveau chuté ce mardi après l'annonce du rétablissement de la production saoudienne d'ici deux à trois semaines.