Attaques chimiques en Syrie : la justice française émet un mandat d'arrêt international contre Bachar al-Assad
La justice française a émis un mandat d’arrêt international contre le président syrien Bachar al-Assad, mardi 14 novembre. Le chef d’État est accusé de crimes contre l’humanité pour les attaques chimiques perpétrées à l’été 2013 en Syrie, ont annoncé des plaignants, ce mercredi 15 novembre.
Ces attaques au gaz sarin dans la Ghouta orientale, le 21 août 2013, avaient causé la mort de plus de 1 000 personnes, selon les renseignements américains.
« Cette décision constitue un précédent judiciaire historique »
D’après France 24, une source judiciaire a confirmé l’émission de quatre mandats d’arrêt pour complicité de crimes contre l’humanité et pour complicité de crimes de guerre pour ces attaques au gaz sarin. Ces mandats visent également le frère redouté de Bachar al-Assad, Maher, chef de facto de l’unité d’élite de l’armée syrienne, ainsi que deux généraux, Ghassan Abbas, directeur de la branche 450 du CERS, et Bassam al-Hassan, officier de liaison et chef de la sécurité.
Depuis 2021, des juges d’instruction du pôle crimes contre l'humanité du tribunal judiciaire de Paris enquêtaient sur ces attaques chimiques imputées au régime de Bachar al-Assad. L'enquête avait été ouverte après une plainte avec constitution de partie civile par le Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression (SCM), Open Society Justice Initiative (OSJI) et Syrian Archive. « Cette décision constitue un précédent judiciaire historique. C'est une nouvelle victoire pour les victimes, leurs fa...