Londres : la piste du “terrorisme international” privilégiée

Une présumée attaque terroriste a fait au moins cinq morts dont l’assaillant et un policier ainsi qu’une quarantaine de blessés. à Londres ce mercredi En début d’après-midi, un homme au volant d’un 4X4 lance son véhicule sur le pont de Westminster qui mène au Parlement britannique et à Big Ben. Il fauche plusieurs dizaines de personnes avant de finir sa course dans les grilles du palais de Westminster, quelques mètres plus loin. Armé d’un couteau, l’assaillant sort alors de son véhicule, court vers une entrée du Parlement toute proche, se rue sur un premier policier, le poignarde, puis se dirige vers un second policier avant d‘être abattu par les forces de sécurité. La police britannique pense connaître l’identité de l’assaillant mais ne l’a pas rendue publique. Les enquêteurs privilégient la piste du “terrorisme islamiste” et pensent savoir que l’homme a agit seul. “Je ne ferai pas de commentaire à ce stade sur l’identité de l’assaillant, mais l’hypothèse sur laquelle nous travaillons celle du terrorisme international. Il y a à ce stade une quarantaine de blessés, certains gravement. Trois agents de police sont blessés, dont deux gravement. L’enquête continue et elle avance très rapidement“, a expliqué Mark Rowley, adjudant-chef de la Metropolitan Police devant la presse. Les lieux de l’attentat ont été rouverts au public pendant la nuit. Cordons now being lifted at Lambeth Palace Rd and York Road #Westminster #London— Metropolitan Police (@metpoliceuk) 22 mars 2017 Le policier poignardé n’a pas survécu à ses blessures. Les autorités anglaises ont rapidement diffusé son identité : Keith Palmer, père de famille de 48 ans dont 15 passés dans la police. L’identité des victimes civiles, trois passants fauchés sur le pont, ne sont pas encore connues. Parmi les blessés figurent trois lycéens français qui étaient en voyage scolaire. Deux d’entre eux souffrent de fractures lourdes mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Ils ont passé la nuit à l’hôpital. L’enquête a été confiée aux services de lutte antiterroriste et des policiers supplémentaires ont été déployés dans les rues de Londres pour sécuriser la capitale. Cet attentat fait suite à plusieurs attaques sur le sol Britannique dont la plus grave avait fait 56 morts en 2005 dans les transports londoniens. Il intervient un an jour pour jour après les attentats kamikazes de Bruxelles. Ce dessin… #London #Brussels pic.twitter.com/tNp6F5XLfS— aвder нeυdz  (@abderheudz) 22 mars 2017 À la suite des attentats de novembre 2015 en France, la police britannique avait annoncé le déploiement de 600 policiers armés supplémentaires à Londres, portant leur nombre à 2 800. Début mars, Scotland Yard avait rapporté que les services de sécurité britanniques avaient “déjoué treize tentatives d’attentat terroriste depuis juin 2013“.