Attaque d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure : ce que l’on sait sur l’enquête, les victimes et Mohamed Amra
Un « déchaînement de violence » digne des cartels mexicains. La procureure de Paris, Laure Beccuau, a fait part de son « émotion », mardi soir, après un guet-apens lors duquel un commando lourdement armé a attaqué un fourgon pénitentiaire au péage d'Incarville, dans l'Eure, et permis à Mohamed Amra, un détenu de 30 ans « très connu de la justice », de s'évader. Deux agents pénitentiaires ont été froidement tués, et trois autres gravement blessés – pour deux d'entre eux, le pronostic vital restait engagé, mardi soir. Des centaines de policiers et de gendarmes sont mobilisés pour retrouver les fuyards, qui risquent la perpétuité.
Qui sont les victimes ?
Les deux agents pénitentiaires tués étaient âgés de 52 ans et de 34 ans. Le premier était capitaine et père de « jumeaux nés en 2003 dont l'anniversaire allait être fêté prochainement », a détaillé la procureure. Surveillant brigadier depuis 2009, le second était marié et « attendait la naissance d'un enfant ».
À LIRE AUSSI Fourgon pénitentiaire attaqué dans l'Eure : ce que l'on sait du déroulé des faitsLes trois agents blessés sont âgés de 48, 52 et 55 ans. Ils sont tous pères de famille. Contrairement à des informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux, « les agents de l'escorte étaient évidemment armés. Les premières constatations permettent de penser que certains ont pu faire usage de leur arme de service », a indiqué Laure Beccuau.
Où en est l'enquête ?
Le parquet de la juridiction nationale de lutte c [...] Lire la suite