Publicité

Attaque à Paris: six gardes à vue en cours, le point sur l'enquête

Soldats déployés à Paris après une attaque à l'arme blanche le 25 septembre 2020 près des anciens locaux de Charlie Hebdo - Alain JOCARD © 2019 AFP
Soldats déployés à Paris après une attaque à l'arme blanche le 25 septembre 2020 près des anciens locaux de Charlie Hebdo - Alain JOCARD © 2019 AFP

Trois gardes à vue ont été levées sans poursuite judiciaire dans le cadre de l'enquête au hachoir vendredi à Paris, qui a fait deux blessés graves à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo, a appris BFMTV de source judiciaire. Il s'agit des hommes interpellés vendredi soir à Pantin.

Six personnes sont toujours en gardes à vue ce dimanche soir, selon la même source : le principal suspect, son petit frère et un ami placés en garde à vue ce samedi, ainsi que deux des hommes interpellés au domicile du suspect à Pantin et l'homme interpellé ce dimanche après-midi, toujours à Pantin. Ce dernier "vivait au domicile de Pantin (en Seine-Saint-Denis) du principal suspect mais n'avait pas encore été interpellée", a précisé une source judiciaire à l'Agence France-Presse.

La garde à vue du principal suspect prolongée de 48 heures

La garde à vue du suspect principal de l'attaque au hachoir vendredi à Paris, a par ailleurs été prolongée de 48 heures par un juge des libertés et de la détention, a-t-on appris ce dimanche de source judiciaire. L'homme avait été interpellé par la police peu après l'attaque, vendredi en milieu de journée.

La garde à vue de son petit frère et celle d'une personne apparaissant dans son entourage amical, entamées ce samedi en fin d'après-midi, ont également été prolongées de 24 heures.

L'attaque revendiquée par le principal suspect

Le principal suspect de l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo a "assumé son acte" ce samedi, reconnaissant qu'il ciblait l'hebdomadaire satirique qui a récemment republié des caricatures du prophète Mahomet, selon des sources proches de l'enquête.

Le suspect, né au Pakistan, pensait que les locaux visés étaient toujours ceux de Charlie Hebdo, selon cette même source. Il a revendiqué l'attaque dans une vidéo en cours d'exploitation par les enquêteurs.

La rédaction de Charlie Hebdo, qui a déménagé dans un lieu secret depuis quatre ans, fait l'objet de nouvelles menaces depuis que cet hebdomadaire satirique a de nouveau publié des caricatures de Mahomet le 2 septembre, pour marquer l'ouverture du procès des complices des auteurs de l'attaque sanglante qui avait visé sa rédaction en 2015.

Article original publié sur BFMTV.com