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Attaque à Paris: ce que l'on sait des sept hommes en garde à vue

Un soldat et des passants sur les lieux de l'attaque à l'arme blanche le 25 septembre 2020 dans le XIe arrondissement de Paris - BFMTV
Un soldat et des passants sur les lieux de l'attaque à l'arme blanche le 25 septembre 2020 dans le XIe arrondissement de Paris - BFMTV

Deux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue vendredi à la mi-journée, après une attaque au couteau qui a fait deux blessés, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, dans le XIe arrondissement de Paris. Le parquet national antiterroriste a annoncé être saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste".

Une première arrestation a été faite à 12h35, au bas des marches de l'Opéra Bastille (XIe arrondissement), selon des sources concordantes à BFMTV. Il s'agit de l'homme soupçonné d'être "l'auteur principal" de l'attaque, selon les mots du procureur national antiterroriste.

Il a 18 ans, est Pakistanais, et connu des services de police pour des faits de droit commun (port d'arme). Il avait des traces de sang sur le visage quand il a été interpellé.

Le deuxième suspect a été interpellé à 13h30 dans le métro Richard Lenoir par la Brigade des réseaux ferrés. Né en 1987, on ne connaît ni sa nationalité, ni ses antécédents, et son rôle dans l'attaque reste flou. Il apparaît aux côtés du premier interpellé sur des images de vidéosurveillance exploitées par les enquêteurs.

Cinq hommes interpellés dans la soirée

Cinq personnes supplémentaires ont ensuite été placées en garde à vue dans la soirée de vendredi et dans le cadre de l'enquête, a-t-on appris de source judiciaire, portant à sept le nombre de personnes gardées à vue dans cette affaire. Il s'agit de cinq hommes nés entre 1983 et 1996 qui ont été interpellés dans un appartement de Seine-Saint-Denis. Les enquêteurs soupçonnent le suspect principal d'avoir vécu dans cet appartement.

D'après différents témoignages, un homme a attaqué, avec une arme blanche ressemblant à une machette, deux personnes en bas du bâtiment où se trouvaient les anciens locaux de Charlie Hebdo, lors de l'attentat de janvier 2015. Les deux victimes sont des chargés de production de l'agence de presse Premières Lignes, leur vie n'est "pas en danger", a assuré vendredi le Premier ministre Jean Castex.

Article original publié sur BFMTV.com