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Attaque à Paris: deux nouvelles gardes à vue, neuf au total

Deux nouvelles personnes, dont le frère du principal suspect, ont été placées en garde à vue ce samedi dans le cadre de l'enquête sur l'attaque au hachoir vendredi devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, qui a fait deux blessés graves.

Deux nouvelles personnes, le frère et une personne de l'entourage du principal suspect, ont été placées en garde à vue samedi dans l'enquête sur l'attaque au hachoir à Paris vendredi qui a fait deux blessés grave, a appris BFMTV auprès d'une source judiciaire.

"Le petit frère du principal suspect" a été interpellé dans le Val-d'Oise et placé en garde à vue, ainsi qu'un homme "dans l'environnement relationnel" de l'assaillant présumé, précise une source judiciaire à l'Agence France-Presse (AFP).

9 personnes en garde à vue

Au total, neuf personnes sont actuellement en garde à vue : outre ces deux personnes, il s'agit du principal suspect, de cinq hommes qui se trouvaient vendredi après-midi dans l'un de ses domiciles à Pantin (Seine-Saint-Denis) et d'un "ancien colocataire" placé en garde à vue tard ce vendredi soir.

Un autre homme, un Algérien de 33 ans, interpellé rapidement après les faits, a été relâché vendredi soir et mis "hors de cause".

En plein procès de l'attentat meurtrier qui a visé "Charlie" en janvier 2015, un homme qui se présente comme né au Pakistan et âgé de 18 ans s'en est pris vendredi à l'aide d'un hachoir à un homme et à une femme qui fumaient une cigarette devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.

Un acte avec "une dimension politique" revendiquée

Le principal suspect a "assumé son acte" ce samedi, reconnaissant qu'il visait l'hebdomadaire satirique, selon des sources proches de l'enquête. Il a revendiqué "une dimension politique à son acte" et a expliqué être en "colère" après la republication des caricatures du prophète Mahomet

Charlie Hebdo

Une enquête a été ouverte par le parquet national antiterroriste (Pnat) pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et confiée à la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Article original publié sur BFMTV.com

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