Athlétisme: l'échantillon B confirme le cas de dopage, les JO de Paris s'éloignent pour Mouhamadou Fall

Le sprinter Mouhamadou Fall ne s'en sort pas. Testé positif à l'octodrine, un stimulant cardiaque, après les championnats de France l'été dernier, il avait demandé l'analyse de l'échantillon B. Mais sans surprise, le test a confirmé les traces du stimulant.

C'est désormais le temps du contradictoire pour Fall et ses avocats. Le quadruple champion de France du 100m dit "garder le moral quand même dans tout ce bazar".

Une prise d'octodrine "par inadvertance" ?

Ce test positif à l'octodrine pourrait lui coûter une suspension de deux ans et donc les Jeux olympiques de Paris. Le stimulant cardiaque étant présent dans les médicaments contre la congestion nasale ou des compléments alimentaires brûleurs de graisse, Mouhamadou Fall devrait invoquer l'ingestion "par inadvertance". Le traitement de ces cas par l'Agence Française de Lutte contre le Dopage dure en moyenne sept mois.

Fall devant le Conseil d'Etat début 2024 pour une autre infraction

Mais le sprinteur a une autre épée de Damoclès au-dessus de la tête : une procédure pour trois manquements à la localisation antidopage en moins d'un an. D'abord blanchi par la commission des sanctions de l'AFLD (organe indépendant de l'AFLD) juste avant les championnats du monde de Budapest cet été - il a d'ailleurs participé à la 6e place du 4x100m tricolore, mais donc disqualifié - l'Agence antidopage française a déposé un recours devant le Conseil d'Etat. Mouhamadou Fall devra de nouveau se défendre sur ce dossier en février prochain.

Article original publié sur RMC Sport