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Athlétisme : au meeting de Paris, Elaine Thompson ralentit la cadence sur le 100 mètres

Une menace tangible sur le 100 mètres, sur cette marque recouverte de poussière et de doutes (10"49 en 1988), ce n'est pas tous les jours. Elle était incarnée par Elaine Thompson, samedi au meeting de Paris, une semaine après un 10"54 se calant juste derrière Florence Griffith-Joyner, trois après son triplé en or aux JO de Tokyo. La Jamaïcaine de 29 ans a bien fait tomber un record, mais "seulement" celui du meeting (10"72), malgré un vent de bon aloi (+1,3 m/s). Le forfait de sa compatriote Shelly-Ann Fraser-Pryce, qui l'avait dominée jeudi à Lausanne, n'a pas aidé ; mais tout ça n'était que littérature pour celle qui est "déjà dans les livres" d'athlétisme.

"Je sais que tout le monde me voit viser le record du monde, on s'en approche, mais je suis déjà super heureuse de cette saison, formule la sprinteuse, débit vif et tatouages multiples. Le chrono reste bon et j'apprécie de me maintenir en bonne santé." Allusion aux tendons d'Achille qui ont malmené ses saisons post-Rio 2016 (doublé 100-200 mètres).

A la perche, le combat autour d'un centimètre qui change tout

L'autre grosse perf était à guetter du côté de la perche. Chose plus habituelle tant chacune des apparitions de Mondo Duplantis est susceptible de faire grimper le curseur de ce centimètre qui change tout. Une fois la concurrence domptée, le débat s'est donc situé à 6,19 mètres.

Malgré la poussée des 14.500 spectateurs de Charléty et les conseils prolongés de Renaud Lavillenie – pour sa part hors-sujet, bloqué à 5,3...


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