Des astronomes amateurs découvrent une nouvelle Jupiter chaude

Deux équipes d'astronomes amateurs ont collaboré pour confirmer et caractériser une nouvelle exoplanète.

A défaut de surnom, on dévoilera son long patronyme : TIC 393818343 b. Cette exoplanète nouvellement découverte est située à quelque 300 années-lumière du Soleil et elle orbite tout proche de son étoile. Elle a été dévoilée grâce à une collaboration entre des scientifiques de la Nasa et des astronomes amateurs.

Dévoilée dans les données de TESS

Comme souvent, c'est le télescope spatial TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) qui est à l'origine de cette découverte. L'engin est devenu l'un des meilleurs chasseurs d'exoplanètes de l'histoire de l'astronomie. Ils fonctionnent en détectant le passage des planètes devant leur étoile, ce que les spécialistes appellent la méthode des transits (lire l'encadré ci-dessous).

Cette fois, un transit unique a été repéré par l'instrument et il a été analysé par la Nasa et les chercheurs de l'Institut Seti. Leurs travaux ont permis de prédire la période du prochain transit et ils ont transmis leurs informations à deux groupes d'astronomes amateurs : UNITE (UNISTELLAR Network Investigating TESS Exoplanets) et Exoplanet Watch.

Un simulateur pour comprendre comment on détecte les planètes

Deux méthodes indirectes sont principalement utilisées pour découvrir des exoplanètes : celle des transits et celle des vitesses radiales. La première consiste à détecter les infimes variations périodiques de l'intensité lumineuse qui se produisent quand une planète passe devant son étoile. Elle permet également d'en déduire sa taille.

La seconde analyse le spectre lumineux de l'étoile : la présence d’une planète en orbite provoque des mouvements réguliers de cette dernière. Pour un observateur terrestre, l’étoile s’éloigne et se rapproche. Ces changements s’accompagnent d’un décalage vers le rouge quand elle s’éloigne et vers le bleu quand elle se rapproche. Ces très subtils décalages peuvent être observés par des spectrographes comme SOPHIE. Cette technique renseigne aussi sur la masse de l'exoplanète.

Un simulateur, mis en ligne par le Lab[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr