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Astérix, Pupille, Ma mère est folle : faut-il aller les voir au cinéma le 4 décembre ?

Pupille

Copyright : Studio canal
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De quoi ça parle ? Du parcours d’un bébé de son abandon par sa mère biologique à son adoption par une femme célibataire. Le film brosse le portrait de tous ceux qui croiseront sa vie : sages femmes, assistantes sociales, assistant familial, etc…

A savoir : Jeanne Herry, fille de Julien Clerc et Miou-Miou, signe ici son second long-métrage après Elle l’adore.

Ce qu’on aime : La portée universelle de cette chronique sociale et humaine. Non seulement le film a des vertus pédagogiques, filme le parcours du combattant de l’adoptant comme l’abnégation des travailleurs sociaux, mais il touche aussi en plein coeur.

Le plus : Gilles Lellouche, bouleversant en assistant familial aimant qui tente de redonner le sourire à ce bébé abandonné. Un grand rôle pour l’acteur qui conclut 2018 en beauté après le succès tonitruant du Grand Bain.

La réplique : « Mon travail n’est pas de trouver un enfant à des parents qui souffrent mais de trouver les meilleurs parents à un enfant en difficulté. »

A voir si vous aviez aimé Réparer les vivants. Pupille a la même approche, quasi documentaire, sans jamais laisser l’émotion de côté. Un très beau film.

De Jeanne Herry. France, 1h47.

Astérix : le secret de la potion magique

Copyright : SND
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De quoi ça parle ? Après être tombé d’un arbre en cueillant du gui, Panoramix décide de raccrocher sa serpe et de trouver son successeur. La nouvelle se répandra vite et les Romains et un vieux druide déchu tenteront de profiter de la situation.

A savoir : C’est le second film sur les irréductibles Gaulois que réalisent Louis Clichy et Alexandre Astier, quatre ans après Le domaine des dieux. Mais cette fois, le scénario n’est pas une adaptation de bande dessinée mais le fruit de l’imagination du créateur de Kaamelott.

Ce qu’on aime : L’esthétique du film, fluide et très respectueuse du travail d’Uderzo, et le rythme effréné de cette aventure qui, par ailleurs, ne manque pas d’humour.

Ce qu’on regrette : Si, dans l’ensemble, l’esprit de Goscinny est respecté, difficile de comprendre le choix d’Astier pour la séquence finale, trop gigantesque et surréaliste pour Astérix.

A voir si vous aviez aimé Le domaine des Dieux. Dans le cas contraire, aucune raison de lui préférer celui-ci.

De Louis Clichy et Alexandre Astier. France, 1h25.

Ma mère est folle

Copyright : Alexandre films
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De quoi ça parle ? Des retrouvailles autour d’un road trip entre un fils trop sage et une mère trop fantasque.

Ce qu’on aime : Fanny Ardant pourrait nous faire avaler n’importe quelle couleuvre tant sa classe s’impose dans ce personnage de femme sans filtres ni tabous.

Ce qu’on zappe : Les blagues lourdes, voire « limite », sur les homosexuels. Difficile par ailleurs de s’emballer pour ce film qui se repose uniquement sur ses stars pour tenter d’exister.

Vianney, acteur ? L’interprète de « Pas là » fait ses premiers pas devant la caméra. S’il n’est pas aidé par ce scénario assez fainéant, il mérite de réitérer l’expérience avec une matière plus solide.

A voir uniquement pour le duo en haut de l’affiche… mais cela peut attendre une diffusion télé.

De Diane Kurys. France, 1h35.

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