Assurance chômage : les syndicats appellent le gouvernement à sortir du silence

Les partenaires sociaux réunis au Medef pour une séance de négociations sur l'assurance chômage, le 11 janvier à Paris.

Jeudi, les partenaires sociaux, toujours divisés sur les contrats courts, se sont séparés sans trouver d'accord. Mais ils ont toutefois décidé de se retrouver le 22 février pour une ultime séance de négociation. D'ici là, les organisations syndicales réclament des clarifications à l'exécutif.

Rendez-vous la semaine prochaine. Cela devait être la dernière séance de négociation de la réforme de l’assurance chômage. Mais, jeudi soir, les partenaires sociaux, réunis au siège du Medef, n’ont pas réussi à se mettre d’accord. Sans toutefois enterrer la négociation, puisqu’ils se sont fixé un nouveau rendez-vous, le jeudi 22 février. De quoi se donner une ultime chance ? Peut-être, mais à une condition, fixée par les syndicats : que le gouvernement prenne ses responsabilités. Et se fasse plus précis sur ses attentes, notamment sur la question, au cœur du désaccord, de la lutte contre les contrats courts, dont les abus coûtent cher à l’assurance chômage.

Promesse de campagne

Lorsqu’il a invité les partenaires sociaux à négocier, fin 2017, l’exécutif ne leur a donné qu’en partie carte blanche. Certes, syndicats et organisations sociales se sont vus confier l’élaboration de trois mesures : l’ouverture des droits à l’assurance chômage aux démissionnaires, aux indépendants et la lutte contre la précarité, donc contre le recours abusif aux contrats très courts. Mais en leur remettant leur feuille de route, il a aussi fixé des limites et posé une menace. Si la copie rendue par les partenaires sociaux n’est pas à la hauteur de ses attentes, il n’hésitera pas à imposer son propre dispositif : le bonus-malus.

Outil de modulation des cotisations sociales payées par les employeurs en fonction de leur gestion des ressources humaines, le bonus-malus était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Si les syndicats y sont favorables, avec des divergences de points de vue sur le type de dispositif à mettre en place, le patronat, en revanche, est vent debout contre le dispositif. (...)

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