Assemblée nationale : hué, Adrien Quatennens provoque une suspension de séance
Les applaudissements de quelques Insoumis n'ont pas suffi à couvrir la bronca des députés. L'annonce de la première prise de parole d'Adrien Quatennens depuis son retour dans l'hémicycle a été empêchée par les huées et claquements de pupitre dans les rangs de la majorité. Un bref tumulte qui a rapidement mené à une suspension de séance lors des débats sur la réforme des retraites, mardi 7 février, peu après 22 h 30.
« C'est une honte », a lancé la cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé. « Ce qui se passe ce soir ne peut être passé sous silence. C'est scandaleux », a abondé le député macroniste Pierre Cazeneuve. À gauche, plusieurs députées ont quitté leur place à l'annonce de l'intervention, notamment les écologistes Sandrine Rousseau, Marie-Charlotte Garin, Sophie Taillé-Polian et Sandra Regol, ainsi que la communiste Elsa Faucillon. « On n'a pas demandé de projecteurs. On a juste agi en conscience. Et en silence », a expliqué à l'Agence France-Presse Sandra Regol.
De retour dans l'hémicycle, @AQuatennens s'apprête à défendre un amendement, avant d'être interrompu par ses collègues qui en appellent au règlement. "C'est scandaleux", dénonce @PierreCazeneuve, @SylvainMaillard demande une suspension de séance. #DirectAN pic.twitter.com/HxX6C6RveO
— LCP (@LCP) February 7, 2023
Devant ce qu'il a qualifié de « sorte de tumulte », le vice-président RN Sébastien Chenu, qui présidait les débats, a décidé d'une suspension de séance.