Assemblée: Barnier ne sollicitera pas de vote de confiance à l'issue de sa déclaration de politique générale
Michel Barnier ne sollicitera pas de vote de confiance à l’issue de sa déclaration de politique générale, ce mardi 1er octobre, a appris BFMTV, confirmant une information d'Europe 1. Avant lui, Gabriel Attal et Élisabeth Borne avaient également écarté l'idée d'un vote de confiance.
La déclaration de politique générale consiste pour le chef du gouvernement à présenter aux parlementaires les grandes orientations de la politique de l'exécutif ainsi qu'une méthode. Charge à lui ensuite de se soumettre, ou non, à un "vote de confiance" et auquel cas d'engager sa responsabilité, comme le définit l'article 49.1 de la Constitution.
Rien ne l'y oblige néanmoins. Cela relève davantage de la tradition républicaine, au même titre que la déclaration de politique générale. Avant lui, huit autres Premiers ministres, dont son prédécesseur Gabriel Attal, se sont passés d'un vote de confiance sous la Ve République.
"Être lucide sur la réalité sans être fataliste"
Le Premier ministre a réuni son gouvernement vendredi 27 septembre pour s'accorder sur la feuille de route qu'il présenterait mardi devant l'Assemblée nationale, lors de sa déclaration de politique générale.
Les ministres étaient réunis dans des groupes de travail, qui portaient chacun le nom d'un Sommet de Savoie, d'où est originaire Michel Barnier. Ils travaillaient en particulier sur cinq thématiques: niveau de vie, territoires et services publics, sécurité, immigration et transition écologique.
Selon des participants à ce séminaire, le Premier ministre a beaucoup insisté sur la "crédibilité" à avoir en matière de budget et a appelé les ministres à "être lucide sur la réalité sans être fataliste" sur les finances. Un mot-clé est revenu plusieurs fois dans la bouche de Michel Barnier: "simplifier". Une simplification qu'il veut appliquer au rapport aux administrations et aux tâches des agents publics notamment.