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Assassinat de Samuel Paty : Dupond-Moretti estime qu'il n'y a "pas eu de failles"

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a réfuté mardi toute "faille" dans le suivi du jeune Russe tchétchène qui a décapité vendredi dans les Yvelines un professeur d'histoire qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a réfuté mardi toute "faille" dans le suivi du jeune Russe tchétchène qui a décapité vendredi dans les Yvelines un professeur d'histoire qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. "C'est une guerre insidieuse. Il y a le terrorisme organisé que suivent les services et il y a un jeune homme de 18 ans qui n'est pas dans les radars des services de renseignement et qui commet cet acte abominable au nom d'une religion dévoyée", a déclaré le ministre sur France Inter.

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L'assaillant, qui a diffusé sur Twitter la photo du cadavre décapité du professeur, Samuel Paty, avant d'être tué par la police, avait déjà posté des images de décapitation. Son compte avait été signalé cet été sur la plateforme Pharos, mais pas supprimé. "Malheureusement, il y a beaucoup de choses de cette nature qui circulent sur les plateformes, d'où la nécessité de travailler sur cette question", a affirmé Eric Dupond-Moretti. Interrogé sur d'éventuelles "défaillances", le ministre de la Justice a rétorqué: "Non il n'y a pas de failles, ça c'est la réécriture de l'Histoire".

"De ce que je sais, on a en réalité une vidéo qui est postée, qui fait état de propos pédopornographiques, d'images à caractère pédopornographique. S'en suit un débat entre ce malheureux enseignant et le collège, et il n'a comme seule possibilité juridique que le dépôt d'une plainte pour injure publique", a souligné le garde des Sceaux. "Le droit ne permet pas d'autre chose", a insisté M. Dupond-Moretti, qui dit "travailler" à le changer, expliquant: "Il y a un juste équilibre à trouver entre ce que l'on voudrait faire parfois dans la révolte et ce que l'on(...)


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