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Ascoval : «Les obstacles sont tous levés» mais les ouvriers restent méfiants

Lâchée par Vallourec, l’aciérie devrait échapper à la fermeture grâce au plan de reprise échafaudé par le groupe Altifort, avec le soutien de l’Etat. Enfin un peu d’espoir pour les 280 salariés.

Les ouvriers d’Ascoval n’osent pas encore y croire. «C’est un peu comme dans un divorce, quand tu as été trahi une fois, c’est difficile de refaire confiance», lance Sébastien, dans la cabine de contrôle du four. Devant lui, derrière la vitre, l’énorme cuve rougeoie, bientôt prête pour la coulée. L’aciérie de Saint-Saulve, près de Valenciennes (Nord), est pourtant en passe d’échapper à sa fermeture programmée. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a estimé lundi, après une réunion à Bercy, que «les principaux obstacles à la réussite du projet de reprise sont désormais tous levés». Et ce mercredi, le tribunal de grande instance de Strasbourg va examiner l’offre déposée par le seul repreneur en lice, le groupe franco-belge Altifort. 281 emplois sont en jeu. «On était prêts à tomber, c’est inespéré», glisse Benjamin, casque de protection et blouse bleue siglée Ascoval. Mais tant que ce n’est pas signé, personne ne veut vendre la peau de l’ours. «Avec tout ce qu’on a connu, on ne peut qu’être méfiant», constate Valentin, l’un des plus anciens dans l’usine.

Soutenir. Les difficultés d’Ascoval ne datent pas d’hier. En 2015, Vallourec, fabricant de tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière et propriétaire de l’aciérie, annonce sa volonté de se désengager, et cherche un partenaire. En janvier 2016, Ascometal entre dans le capital, à hauteur de 60 %. «On nous disait déjà "vous allez voir ce que vous allez voir, ça va repartir comme en 40"», se souvient Yann. Résultat des courses, en novembre 2017, Ascometal est placé en redressement judiciaire, et repris en janvier par le groupe suisse Schmolz + Bickenbach. «On a été les seuls à être débarqués du bateau», rappelle, amer, Valentin. Les Suisses n’ont pas besoin de l’aciérie, et l’excluent du périmètre de reprise. Les (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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