Art. Une œuvre numérique de Beeple atteint des sommets chez Christie’s

La vente du fichier jpeg Everydays - The First 5 000 Days s’est achevée jeudi 11 mars sur un montant record de 69,3 millions de dollars. Elle fait de Beeple le troisième artiste vivant le plus cher, derrière Jeff Koons et David Hockney. Et consacre l’importance de la technologie des “jetons non fongibles” (les “NFT”) pour le marché de l’art.

“Sacré putain de merde !” : c’est ainsi qu’a réagi sur Twitter l’artiste numérique Beeple (de son vrai nom Mike Winkelmann) en constatant le montant atteint chez Christie’s par son œuvre intitulée Everydays - The First 5 000 Days.

Mis à prix 100 dollars il y a quinze jours, ce fichier jpeg qui rassemble 5 000 dessins de l’artiste a été adjugé 69,3 millions de dollars (58,1 millions d’euros) hier jeudi 11 mars. Soit “le troisième prix d’enchère le plus élevé jamais atteint par un artiste vivant, après Jeff Koons et David Hockney, souligne The New York Times.

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Le montant de la vente est d’autant plus frappant que Beeple n’avait jamais commercialisé ses œuvres en tant que telles avant le mois d’octobre dernier. C’est à ce moment qu’il a commencé à employer la technologie des “jetons non fongibles” (les “non fungible tokens”, abrégés NFT), pour authentifier les dessins qu’il produit depuis des années à l’aide de logiciels comme Cinema 4D.

Comme les devises en cryptomonnaie, les NFT utilisent la technologie décentralisée de la chaîne de blocs (connue sous le nom anglais de “blockchain”) qui, dans le cas des œuvres, permet de “fournir aux acheteurs une preuve d’authenticité et de propriété”, explique le quotidien américain. Comme il le souligne :

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