Arnaque : méfiez-vous si vous avez l’intention d'adopter un chien ou un chat

Les malfrats sont sur tous les fronts pour soutirer votre argent. Ils peuvent sonner à votre porte prétextant vendre des matelas ou pire se faire passer pour votre conseiller bancaire et vous extorquer des milliers d’euros. Ils sont aussi capables d’exploiter votre amour pour les animaux de compagnie. Soyez vigilants, les fausses d’adoption de chiens et chats pullulent sur les réseaux sociaux, alerte 60 millions de consommateurs. Les pages, groupes et messages vous proposant chiots et chatons sont légion et il n’est pas facile de faire le tri entre annonces bidons et offres sérieuses.

L’arnaque au "chien blessé" reste un grand classique

Parmi les différentes escroqueries concernant nos compagnons à quatre pattes, l"arnaque au "chien blessé" est sans doute la plus sournoise. Dans un post souvent larmoyant, l’escroc publie des photos d’un chien en détresse prétendument retrouvé accidenté. Si vous voyez passer un message de ce type, soyez extrêmement vigilant. Il s’agit souvent d’une ruse visant à soutirer de l’argent aux personnes les plus sensibles à la cause animale.

À LIRE AUSSI >> Attention, l’arnaque aux transports en commun signe son grand retour

Grâce à la puissance des réseaux sociaux, souvent Facebook et Instagram, les aigrefins multiplient leurs chances de trouver une bonne âme qui acceptera de payer les soins chez le vétérinaire. Pour éviter de tomber dans le panneau, pensez à étudier le profil de l’auteur de la publication. Souvent, le faux compte a été créé quelques jours ou quelques heures auparavant. N’hésitez pas non plus à copier-coller les mots-clés d’une publication dans la barre de recherche Facebook. Bien souvent, vous constaterez que la même annonce a déjà été publiée sur d’autres groupes.

Le comportement de votre interlocuteur peut vous alerter

Autre escroquerie bien connue : les chats "faussement de race vendus à prix d’or". Si certaines annonces paraissent professionnelles, le comportement trop pressant de votre interlocuteur et/ou son insistance pour échanger le plus rapidement possible en privé doivent immédiatement vous mettre la puce à l’oreille. Si vous décidez de vous tourner vers un élevage repéré en ligne, vérifiez avant tout son existence.

Depuis 2016, les particuliers qui souhaitent vendre un chiot ou un chaton doivent impérativement se déclarer au préalable auprès de la chambre d'agriculture et obtenir un numéro SIREN. Si ce dernier ne figure pas sur l’annonce, ne donnez pas suite. Néanmoins, certains escrocs dérobent le SIREN d’un éleveur pour donner plus de crédibilité à leurs annonces. Pour éviter tout problème, le mieux est de rencontrer l'éleveur en vrai avant de se décider.

Surtout que sur internet, "70 à 80 % des annonces comportent des erreurs ou de la fraude" selon Pierre Buisson, vétérinaire et PDG de l’entreprise qui gère I-Cad, le fichier qui recense en France tous les chiens, chats et furets "pucés".