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Arnaldur Indridason : "J'ai pour règle de ne pas écrire le dimanche"

Pour Arnaldur ­Indridason, la France évoque à la fois l'effort et le réconfort. Lors de son voyage inaugural à Paris en 2005, pour la sortie de son roman policier La Cité des jarres, premier d'une longue liste de best-sellers, son éditrice Anne-Marie Métailié avait multiplié les rendez-vous pour diffuser son œuvre auprès de la critique. "C'était un séjour de fou", s'est souvenu l'écrivain islandais lors de son dernier passage, en octobre, pour le 40e anniversaire de la maison d'édition française. Il en a rapporté chez lui, près du cercle polaire, une habitude croustillante : "Le ­dimanche matin, avec ma femme, on prend deux croissants avec le thé. C'est l'influence de votre pays sur notre famille et le seul jour où je me l'autorise." Grâce à quelques boulangeries de ­Reykjavík qui en vendent, depuis que l'île s'est placée sur la carte du tourisme de masse.

L'Islandais le plus connu dans le monde après Björk

Comme partout, le confinement a interrompu le mouvement. La population locale l'a vécu sereinement, d'après lui : "Les responsables du système de santé ont pris l'épidémie à bras-le-corps pendant que les politiques restaient en retrait. Il semble que tout ait été bien géré." Dans sa maison de la capitale, l'auteur a été privé de mars à mi-juin de son péché mignon : le football, anglais notamment. "La ­Premier League me manque beaucoup, s'impatiente-t‑il. À vrai dire, je ne sais même plus à quoi ressemble un match." Le retour de la compétition à huis clos n'enthousiasme gu...


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