Armageddon Time de James Gray - la critique - Festival de Deauville

Le synopsis La poursuite générationnelle du rêve américain dans le New York du début des années 80.La critique de Paris Match (3/5)Après le brillantissime «Ad Astra», James Gray change une nouvelle fois de braquet avec son nouveau film, chronique intime et presque autobiographique d’une famille juive démocrate dans le New York des années 80 à travers le regard d’un pré-ado un peu rebelle qui cherche à se faire une place dans cet univers tendre et barré. Les années Reagan approchent, la famille Trump pose déjà ses jalons et si Sugar Hill Gang enflamme les dancefloors, le racisme ordinaire tisse sa toile. Voilà la force et aussi la faiblesse de ce film où Gray explore une nouvelle fois ses thématiques favorites (la figure patriarcale, la transmission, la violence du quotidien) dans l’épure tendre d’un portrait intimiste. Et cette fois très intime. Si son talent de conteur fait encore des merveilles, la multiplication des thématiques emmène parfois le film dans des impasses ou des territo