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En Argentine, la tronçonneuse Javier Milei au défi du pouvoir

© Diego Lima, AFP

Après sa victoire écrasante à l’élection présidentielle dimanche, Javier Milei met en place son équipe gouvernementale. Privatisations, dollarisation, découpe à la tronçonneuse des dépenses de l’État : pour remédier à la crise économique sans fin qui a très largement contribué à son élection, le président libertarien prône une thérapie de choc.

En ce lundi férié en Argentine, Javier Milei ne chôme pas. Après une nuit de célébrations dans son "bunker" (QG de campagne), le nouveau président argentin a donné plusieurs interviews radio dans lesquelles il a révélé les noms de certains de ses futurs ministres : Mariano Cuneo Libarona, un avocat pénaliste, à la Justice, et Carolina Piparo, députée de son parti "La liberté avance" (LLA) aux Affaires sociales.

L'ultralibéral président élu a estimé, lundi 20 novembre, qu'il faudra "de 18 à 24 mois" pour parvenir à contrôler l'inflation, qui est actuellement de 143 % sur un an, "si l'on réduisait aujourd'hui l'émission monétaire".

Javier Milei a également annoncé une vague de privatisations : l’agence de presse Telam, la télévision et la radio publique, ainsi que le pétrolier YPF, qui exploite les gisements d’hydrocarbures du pays, sont concernés. "Nous considérons que la télévision publique est devenue un mécanisme de propagande", a-t-il déclaré, ajoutant que "tout ce qui peut être entre les mains du secteur privé le sera".

Passer de la tronçonneuse au costume de président

Une victoire par procuration de la droite argentine

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