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Argentine : sa fille de 5 ans meurt, elle garde le corps dans sa table de chevet

Une mère de famille gardait le corps de sa fille dans une table de nuit - Getty Images/EyeEm

Le corps sans vie d’une petite fille de 5 ans, disparue depuis le 30 juillet 2022, a été découvert en Argentine dans la maison de sa mère. Celle-ci le gardait caché dans sa table de nuit et recouvert de ciment.

C’est une affaire tellement hors normes qu’on ne saurait qualifier son horreur. En Argentine, dans la ville de San Andrés, une mère de famille a été arrêtée après la découverte du cadavre de sa fille de 5 ans dans sa table de chevet, rapportent le journal L’Indépendant, relayant une information du média local Clarín. Âgée de 27 ans et répondant au nom de Vanesa Alejandra Mansilla, la génitrice de l’enfant aurait fait cela parce qu’elle ne savait pas quoi faire d’autre.

Cette scène atroce n’aurait probablement jamais été découverte sans l’inquiétude des proches de Milagros Nazareth Martín, particulièrement ses tantes et son père. N’ayant pas vu la petite fille de 5 ans depuis le 30 juillet dernier, lors d'un anniversaire, ils ont en effet demandé à la police de la localiser. Les enquêteurs se sont donc rendus au domicile de sa mère où, après une fouille rapide, ils ont découvert le corps. Il avait été enfermé dans un sac puis placé dans une boîte, recouvert de ciment volé sur un chantier voisin, avant qu’un couvercle soit posé par-dessus et que l’ensemble soit transformé en table de nuit.

Des enfants traités inégalement

Selon la mère de famille, la fillette serait morte de mort naturelle, pendant que Vanesa Alejandra Mansilla faisait une sieste après avoir baigné ses trois enfants. À son réveil, elle aurait retrouvé le corps sans vie de Milagros, avec le nez qui coule et de la bave sur le visage. Effrayée par la situation, elle n’aurait pas su quoi faire et aurait donc décidé de recourir à cette terrifiante méthode. D’après l’autopsie, l’enfant serait morte d’une infection respiratoire à une date pour l’instant impossible à déterminer.

À ce stade de l’enquête, il est encore difficile d’établir le niveau de responsabilité de la mère dans le décès de sa fille. D’après certains de ses proches, elle n’aurait cependant jamais traitée Milagros de la même manière que ses autres enfants, âgés de 3 ans et 9 ans, surtout le dernier qui aurait bénéficié d’un traitement de faveur. En plus d’être prématurée et de souffrir de différentes maladies préexistantes au drame, la petite fille de 5 ans aurait donc pu être maltraitée et mal soignée durant l’ensemble de sa vie.

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