En Argentine, Javier Milei apparaît souvent avec une tronçonneuse à la main, voici pourquoi
INTERNATIONAL - Anti-système, « anarcho-capitaliste », libertarien. Les qualificatifs ne manquent pour décrire le nouveau président de l’Argentine, Javier Milei, élu ce dimanche 19 novembre avec plus de 55 % des voix. Mais parmi les nombreux éléments intrigants autour de l’homme politique de 53 ans, impossible de ne pas citer la tronçonneuse qui l’accompagne plusieurs mois.
Argentine : Javier Milei, nouveau président « anarcho-capitaliste » élu sur un programme choc
Car en plus d’être foncièrement opposé à l’avortement, pour la dérégulation de la vente d’armes ou capable d’envisager le don d’organe en trouvant une « solution de marché » adéquate, celui qui est d’abord économiste a un plan bien précis pour reprendre en main une économie argentine plus qu’épuisée par l’inflation. Et cela passe par un « traitement choc » à grands coups de tronçonneuse, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Un outil qu’il utilise dès qu’il le peut en meeting ou lors de rassemblements pour symboliser les tailles budgétaires qu’il compte réaliser dans les comptes de son pays, pour réduire les dépenses publiques de 15 % et ainsi parvenir à la discipline budgétaire. Une manière pour lui d’en finir aussi avec « cette aberration appelée justice sociale, synonyme de déficit budgétaire ».
Javier Milei est en effet certain que le retour de l’Argentine sur le devant de la scène passe par mesures radicales compte tenu de la situation de son pays : 40 % de la population vit actuellement sous le seuil de pauvreté alors que l’inflation a grimpé de 143 % en seulement un an.
En plus de la tronçonneuse, ce sont des explosifs que prévoit d’utiliser le nouveau président argentin pour « dynamiter » (symboliquement) la Banque centrale, cause de nombreux maux de l’Argentine, selon lui.
« C’en est fini du modèle appauvrissant de la caste, aujourd’hui nous adoptons le modèle de la liberté, pour redevenir une puissance mondiale », a-t-il clamé devant ses nombreux soutiens réunis devant son QG de Buenos Aires. « Aujourd’hui prend fin une manière de faire de la politique, et commence une autre ».
Avec une tronçonneuse et de la dynamite ? C’est clair qu’il s’agit d’une méthode inédite que même Donald Trump et Jair Bolsonoro n’ont pas osé essayer.
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