Argentine: "Je me suis enfermé et j’ai pleuré", les confidences de Lautaro Martinez sur la Coupe du monde
L'histoire retiendra qu'à l'image d'Olivier Giroud en 2018, Lautaro Martinez a conquis le titre de champion du monde sans faire trembler les filets. A la différence notable du Français, l’avant-centre de l’Inter Milan a rapidement perdu sa place dans le onze de Lionel Scaloni. Titulaire lors des deux premiers matchs contre l’Arabie saoudite (défaite 2-1) et le Mexique (victoire 2-0), il a vite perdu sa place en raison d'une vilaine blessure à la cheville.
Dans le documentaire "Champions, un an après" diffusé vendredi par Star+, l’attaquant de l’Albiceleste avoue que la douleur, trop forte, l’empêchait de s’entraîner. Cette maudite blessure, Lautaro Martinez l’a contractée bien avant la Coupe du monde au Qatar. Et c’est aussi handicapé par ce pépin physique qu’il débute la saison 2022-2023 avec l’Inter Milan. "Je n’ai pas voulu m’arrêter car Correa et Lukaku étaient déjà blessés. J’étais le seul attaquant. J’ai joué sous infiltrations."
"J’ai essayé de revenir mais c’était impossible"
Malgré la douleur, Lautaro Martinez fait tout pour être présent au Qatar. Juste avant le début de la compétition, pour maximiser ses chances de jouer, il va voir son sélectionneur pour lui demander de le laisser au repos pour le dernier match de préparation face aux Emirats arabes unis. "Je ne voulais pas rater le Mondial", concède-t-il. Mais rien n'y fait.
"Contre l’Arabie saoudite, j’avais mal, j’ai joué sous infiltrations. Idem face au Mexique." Lautaro perd ses galons de titulaire au profit de Julian Alvarez dès le troisième match contre la Pologne. Son chemin de croix se poursuit alors que les partenaires de Lionel Messi, eux, montent en puissance. "J’ai essayé de revenir mais c’était impossible." Sa cheville ne répond plus. "C'était très difficile de jouer dans ces conditions." Le physique est touché. Le moral aussi. "Je me suis enfermé et j’ai pleuré, se souvient l’Intériste. J’ai passé un mauvais moment." Réconforté par sa famille, présente auprès de lui au Qatar, il ne cesse ressasser : "Je devais être le buteur de l’ère Scaloni." Lautaro Martinez sera quand même champion du monde avec 17 minutes disputées lors de la finale d'anthologie face aux Bleus.