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Arcade Fire, une drôle de promo

Le chanteur Win Butler du groupe Arcade Fire en concert à New York, le 21 juillet 2016.

Pour promouvoir la sortie de son nouvel album, le groupe canadien a écrit un série de faux articles dans le cadre d’une stratégie de communication extravagante.

Le 18 juillet, le quotidien canadien National Post relaie un article sur Arcade Fire. Il s’agit d’une information du Hollywood Reported sur un projet de film lancé en 2005, en collaboration avec le réalisateur Terry Gilliam, et qui depuis aurait massivement endetté le groupe. Le hic ? L’info est bidon et provient en réalité d’un faux site créé le 29 juin 2017 qui ressemble comme deux gouttes d’eau au vrai, le Hollywood Reporter (et non Reported). D’après Vice, cette page a été créée de toutes pièces par Sony Music, qui gère Columbia Records, le label d’Arcade Fire. Label qui sort le nouvel album du groupe, Everything Now, vendredi. Le faux site en question est donc une parodie. Le journal canadien s’est depuis excusé en rectifiant l’article.

D’après Vice, qui a vérifié les noms de domaine, une adresse a été trouvée: UK.domains@sonymusic.com. Elle a été utilisée pour 45 autres sites web, dont celui du faux Hollywood Reporter mais aussi ceux de One Direction, Susan Boyle ou encore Kodaline, tous signés sur Sony Music.

Tablettes de chocolat

Cette fausse information n’est pas la seule. Un autre article annonce qu’Arcade Fire serait responsable du Millennial Whoop, un refrain entêtant que l’on retrouve dans plusieurs tubes, de Katy Perry à Franck Ocean. Le papier annonce que des poursuites en justices ont été lancées par le groupe, prétendant que plusieurs artistes reprennent une séquence d’un de leur titre phare, Wake Up, datant de 2004. Autre exemple. En réaction à un article du site Stereogum, qui pose la question : «Vous vous souvenez quand Arcade Fire étaient bons ?», un site, Stereoyum, apparaît. Dans ce papier, le groupe fait une sorte d’autocritique de son album, et tacle par la même occasion le site de musique (le vrai, Stereogum) ainsi que l’écosystème du marketing musical. Un autre, plus drôle, provient (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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