En sommet à Riyad, les dirigeants arabes et musulmans dénoncent le «génocide» en cours à Gaza

Mansour bin Zayed Al Nahyan, vice-président et vice-premier ministre des Émirats arabes unis, est reçu par Mohammed bin Abdulrahman bin Abdulaziz, vice-gouverneur de la région de Riyad. Ryad, Arabie Saoudite, 11 novembre 2024.

Lundi 11 novembre, Riyad a convié les 22 pays de la Ligue arabe et la cinquantaine d'États réunis au sein de l'Organisation de la coopération islamique. Une rencontre consacrée aux conflits en cours dans la région sur laquelle plane aussi l'ombre de Donald Trump qui s'apprête à retrouver le Bureau ovale de la Maison Blanche.

Dès l'ouverture du sommet consacré aux guerres que mène Israël dans la bande de Gaza et au Liban, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman a utilisé le terme « génocide » pour qualifier les opérations militaires d'Israël dans la bande de Gaza. « Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités [...] en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban. »

Les dirigeants arabes et musulmans réunis ont repris la même position vis-à-vis d'Israël, condamnant le « génocide » et les « crimes horribles et choquants » de l'armée israélienne à Gaza, « en particulier dans le nord de la bande ». Ils ont dénoncé la torture, les exécutions, les disparitions et le « nettoyage ethnique », selon le communiqué final de la réunion.


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