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Après la défaite, l'avenir de NKM s'inscrit-il en capitale ?

Nathalie Kosciusko-Morizet dimanche soir après sa défaite aux municipales à Paris.

Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait prendre la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris. Mais, vu sa composition, cette perspective est risquée. Notamment pour son avenir politique.

Au lendemain de sa défaite à Paris, la droite reprend les grandes manœuvres. L’opposition, malgré son échec, a gagné 8 postes de conseillers, qui sont 71 aujourd’hui, contre 63 (ou 64 si l’on compte l’élu Modem Jean-François Martins, passé chez Hidalgo au début de la campagne). Mais l’UMP a perdu de sa puissance, en raison de l’accord UMP-UDI-Modem passé par NKM pendant la campagne. Seize centristes (10 UDI et 6 Modem), contre 11 avant, s’ajoutent aux 55 UMP élus hier, ce qui donne un groupe plus hétérogène que le précédent.

Nathalie Kosciusko-Morizet, comme elle semble en manifester l’envie, pourra-telle prendre la tête de l’opposition municipale ? Certains l’y poussent, malgré son résultat jugé «décevant» et «frustrant» par ses propres troupes. Claude Goasguen, maire UMP du XVIe réélu au premier tour, a déclaré lundi : «Je ne vois pas pourquoi on lui enlèverait la présidence du groupe UMP.» Pierre-Yves Bournazel, ex-porte parole de la campagne : «Si c’est pour unir la droite, pourquoi pas ?» Jean-François Legaret, maire UMP du Ier et président du groupe UMP sortant, avance, prudent : «NKM présidente, cela fait partie des hypothèses, car elle a l’intention de s’implanter à Paris de façon durable. Mais c’est compliqué pour elle compte tenu de ses résultats personnels dans le XIVe».

«Cela fera du grabuge»

Mais beaucoup doutent, estimant que la députée de Longjumeau n'a pas réussi à restaurer l’unité à droite. L’installer à la présidence du groupe attiserait les conflits. «Nous n’avons pas les moyens de nous donner en spectacle et de continuer nos règlements de compte en famille», juge un élu de longue date. Un autre, plus cash : «Si c’est elle, cela va être un remake désastreux de toutes nos divisions.» Explication : dans le groupe UMP, les traditionnels barons et leurs amis sont en (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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