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Après le cyclone Pam, l'appel à un «sursaut» face au réchauffement climatique

Le Premier minstre Shinzo Abe (C) lors de la conférence internationale sur les catastrophes naturelles le 14 mars 2014 à Sendai au Japon.

La Banque mondiale a estimé dimanche que les ambitions de la communauté internationale n'étaient pas à la hauteur de l'urgence de la situation.

La Banque mondiale (BM) a appelé dimanche la communauté internationale à un sursaut face au changement climatique, après le passage du cyclone Pam sur le Vanuatu, pendant une conférence de l’Onu sur la prévention des catastrophes naturelles. «N’est-il pas ironique que (ce cyclone) ait frappé le Vanuatu alors que nous sommes tous réunis ici ?», a noté Rachel Kyte, vice-présidente de la BM pour le changement climatique, dans un entretien à l’AFP en marge des débats organisés à Sendai (nord-est du Japon). Le président de cet archipel du Pacifique Sud, Baldwin Lonsdale, était présent à la conférence quand le drame est survenu.

«Si le sort de ces gens nous importe vraiment, nous devons y répondre» et faire preuve de «responsabilité», a insisté Rachel Kyte, réclamant l’instauration à Sendai d'«objectifs» concrets de réduction des risques. Car jusqu’à présent, a-t-elle estimé, «le sentiment d’urgence et les ambitions (de la communauté internationale) ne sont pas à la hauteur» de l’enjeu.

Dans le cas du Vanuatu, «je ne prétends pas que le changement climatique soit à l’origine de Pam» - cyclone de catégorie 5 (la plus élevée) -, a nuancé la dirigeante de la BM. «Mais le fait est que ces trois à quatre dernières années, cette catégorie est revenue à une fréquence inédite.» «Et cela a un lien avec le changement climatique. Il est indéniable que cette partie de l’océan Pacifique s’est réchauffée, donc ces tempêtes s’intensifient.»

«Nous avons peut-être aidé les peuples à se protéger contre des intempéries telles que nous les connaissions par le passé, mais résister à un cyclone avec des rafales dépassant 300 km/heure, c’est tout autre chose», a poursuivi Rachel Kyte. Dont acte : «Arrêtons de parler, et commençons à changer les schémas d’investissement» pour dépenser plus en amont - construction d’infrastructures solides, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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