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Après son tour du monde, Trump retrouve le réel américain

L’imprévisible président s’est déplacé pendant neuf jours en Arabie Saoudite, en Israël et en Europe. S’il n’a pas fait autant de gaffes qu’attendu, sa diplomatie reste floue. Mais les problèmes l’attendent à Washington.

Les premiers pas à l’étranger de Donald Trump furent à son image. Atypique. Jamais depuis Jimmy Carter un locataire de la Maison Blanche n’avait attendu aussi longtemps pour sortir des Etats-Unis. Voyage tardif, donc. Mais voyage pionnier : jamais un président américain n’avait choisi le Moyen-Orient pour son premier déplacement. Sur les dix prédécesseurs de Trump, huit avaient opté pour les voisins canadien ou mexicain. En pleine guerre froide, les deux autres - Nixon et Carter - avaient choisi l’Europe. Pour son voyage diplomatique inaugural, le milliardaire et ses conseillers ont vu les choses en grand : six étapes (Arabie Saoudite, Israël, Cisjordanie, Vatican, Belgique et Italie) en huit jours, trois sommets (dirigeants musulmans, Otan et G7) et d’innombrables entretiens bilatéraux, du pape François au président palestinien en passant par Emmanuel Macron et le chef d’Etat égyptien. Un défi pour Trump, facilement distrait et peu au fait des dossiers internationaux. Que retenir de ses prises de parole - et de ses non-dits ?

Riyad, première étape sur mesure

Des drapeaux américains flottant dans les rues, des portraits géants de lui à travers la capitale saoudienne : Trump, jamais aussi heureux que lorsqu’il se sent adulé, ne pouvait guère rêver d’un meilleur coup d’envoi. Le roi Salmane a accueilli en personne le couple Trump sur le tapis rouge déroulé au pied d’Air Force One. Un honneur que le souverain saoudien n’avait pas octroyé à Barack Obama. «Obama était très impopulaire auprès des Saoudiens et Trump essaie d’en tirer avantage pour relancer la relation bilatérale. Sa politique étrangère est fortement axée sur le terrorisme et je pense qu’il a compris que pour combattre le terrorisme, il faut avoir l’Arabie Saoudite comme solide alliée. (...)

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