Après ses propos sur Gaza, Macron a appelé le président d’Israël pour les « clarifier »

Les propos d’Emmanuel Macron à la BBC « ont causé beaucoup de douleur et de contrariété en Israël », ont déploré les services du président Isaac Herzog.

INTERNATIONAL - Éclaircissements et diplomatie. Emmanuel Macron a appelé, ce dimanche 12 novembre au soir, le président israélien, Isaac Herzog, pour lui assurer qu’il n’« accusait pas Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils » à Gaza. Samedi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, avait sèchement reproché au chef d’État français ses propos sur les bombardements à Gaza, tenus lors d’une interview à la BBC.

Guerre Israël-Hamas : Netanyahou répond sèchement à Macron sur les bombardements de civils à Gaza

Isaac Herzog a, selon un communiqué de ses services, salué cet échange téléphonique qui a permis à Emmanuel Macron de « clarifier » ses propos. « Le président Macron a clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention d’accuser Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils innocents dans le cadre de la campagne contre l’organisation terroriste Hamas », a relevé la présidence israélienne.

La France solidaire à Israël

Le président français a précisé que ses commentaires à la BBC « concernaient la situation humanitaire, qui reste une question importante pour lui et pour de nombreux pays », s’est satisfait le président israélien. Et d’ajouter que Macron « a également souligné qu’il soutenait sans équivoque le droit et le devoir d’Israël à se défendre et a exprimé son soutien à la guerre menée par Israël contre le Hamas ».

Les propos de Macron à la BBC « ont causé beaucoup de douleur et de contrariété en Israël », a conclut la présidence israélienne.

De son côté, l’Élysée, dans son compte rendu de cette conversation, n’évoque pas les propos à la BBC. Tout en réaffirmant « le droit d’Israël à se défendre » et « la solidarité de la France avec Israël dans sa lutte contre le terrorisme », le président français « a rappelé, une nouvelle fois, que ce combat devait être conduit dans le respect du droit international humanitaire et en prenant en compte la protection des populations civiles », affirme la présidence française.

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