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Vidange au-dessus de Fontainebleau : l'avion d'Air France avait-il le droit de se délester de son carburant ?

Un boeing 777-300ER d'Air France, décolle de Roissy Charles de Gaulle, en juin 2013. Photo Fred Dufour.

Dimanche matin, un boeing 777 parti de l’aéroport d’Orly pour la Guyane a connu un problème technique qui l’a conduit à délester une partie de son carburant au-dessus de l’Ile-de-France avant de se poser à Roissy. Pour la DGAC, la procédure est classique et a un impact environnemental «minime».

Après un problème technique lors du décollage, un boeing 777 d’Air France transportant 289 passagers parti dimanche matin de l’aéroport d’Orly pour la Guyane a vidangé une partie de son carburant au-dessus de la forêt de Fontainebleau, en Ile-de-France, avant de se poser à Roissy. «Le moteur a ingéré de la gomme d’un pneu de l’avion, ce qui a altéré son fonctionnement», a ainsi expliqué un porte-parole d’Air France à l'AFP. La décision est alors prise par le commandant de bord de reposer l’appareil, comme prévu dans une telle situation. Pour un gros porteur venant de décoller vers une destination lointaine, encore chargé de plusieurs dizaines de tonnes de kérosène, la procédure est en effet classique: il faut d’abord larguer une partie du carburant sans quoi l’appareil, trop lourd, risque un éventuel crash à l’atterrissage.

Impact environnemental «minime»

Le maire Les Républicains de la ville de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, s’est indigné dimanche de l’opération de délestage, jugeant «scandaleux» que cette procédure «soit encore autorisée».«La forêt de Fontainebleau, c’est 10 millions visiteurs/an, l’espace naturel le plus protégé en France», a-t-il écrit sur Twitter. Mais le lieu du délestage n'est pas le fruit du hasard. Selon les règles de la procédure, ce sont les contrôleurs aériens qui décident où les appareils qui se trouvent dans un tel cas de figure vont vider leurs réservoirs. «Si l’avion a décollé d’un aéroport proche du littoral, le délestage est réalisé sur un plan d’eau», explique ainsi un représentant de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). «Si c’est en pleine terre, comme les aéroports parisiens, on va choisir dans la mesure du (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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