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Après la polémique, Truss estime désormais que Macron est un « ami »

La Première ministre britannique avait botté en touche cet été quand on lui avait demandé si le président français était un « ami » ou un « ennemi ».

ROYAUME-UNI - Tout est bien qui finit bien. La Première ministre britannique Liz Truss a estimé ce jeudi 6 octobre que le président français Emmanuel Macron était un « ami » du Royaume-Uni, après avoir botté en touche cet été sur la question.

« Il est un ami », a affirmé aux journalistes la cheffe du gouvernement britannique, depuis Prague où se tient le premier sommet de la communauté politique européenne.

« Je travaille très, très étroitement avec le président Macron et le gouvernement français. Nous parlons de la façon dont le Royaume-Uni et la France peuvent travailler plus étroitement ensemble pour construire plus de centrales nucléaires et s’assurer que les deux pays ont une sécurité énergétique à l’avenir », a affirmé Liz Truss.

« Nous sommes tous deux très clairs sur le fait que l’ennemi est Vladimir Poutine, qui, par sa guerre effroyable en Ukraine, a menacé la liberté et la démocratie en Europe et a fait grimper les prix de l’énergie auxquels nous devons tous faire face aujourd’hui », a-t-elle ajouté.

Le Royaume-Uni a tenté de calmer le jeu

Fin août, la conservatrice Liz Truss - alors cheffe de la diplomatie et candidate à Downing Street - avait créé la polémique en refusant de dire si Emmanuel Macron était un « ami » ou un « ennemi ». « Le jury est toujours en train de délibérer », avait-elle lancé.

Le président français avait réagi en déclarant que le Royaume-Uni était « une nation amie, forte et alliée, quels que soient ses dirigeants ».

Depuis, le Royaume-Uni a tenté de calmer le jeu alors que de nombreux contentieux opposent les deux pays, notamment la gestion des dossiers de l’après-Brexit, comme la pêche ou l’Irlande du Nord.

Les deux dirigeants se sont vus lors de l’Assemblée générale des Nations unies mi-septembre.

Et mardi, le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly a affirmé qu’il n’avait « aucun doute » que le Royaume-Uni travaillerait « merveilleusement » avec la France, malgré les frictions récurrentes entre les deux pays.

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