UKRAINE - Témoigner de la bataille de Bakhmout et de la vie des populations condamnées à la survie : le travail récent du journaliste de l’AFP Arman Soldin, tué le 9 mai par une frappe de roquettes dans l’est de l’Ukraine, donne une idée de son engagement à couvrir la guerre en Ukraine.

Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, nous vous proposons de redécouvrir les reportages saisissants tournés par le reporter de 32 ans au cours des derniers mois. Le journaliste avait documenté le quotidien sur la ligne de front, dans le Donbass, ou encore la prise en charge des blessés de guerre.

Avec ténacité, curiosité mais aussi une bonne humeur contagieuse, le coordinateur vidéo de l’agence française en Ukraine s’attachait depuis les premiers jours à raconter cette guerre qui entrait en résonance avec son histoire personnelle, lui qui avait fui à un an sa Bosnie natale pour la France.

Mardi soir, Emmanuel Macron lui a rendu hommage. « Journaliste de l’Agence France-Presse, l’un de nos compatriotes, Arman Soldin, a été tué en Ukraine. Avec courage, dès les premières heures du conflit il était au front pour établir les faits. Pour nous informer », a écrit sur Twitter le président français.

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