Après la mort par balle d’un jeune rugbyman près de Valence, deux suspects arrêtés dans le Sud-Est, ce que l’on sait
FAITS-DIVERS - Deux interpellations cinq jours après les faits. L’enquête se poursuit ce mardi 5 novembre pour identifier l’individu qui a ouvert le feu en direction de la file d’attente d’une discothèque en Ardèche lors de la soirée d’Halloween jeudi dernier. Cette fusillade a coûté la vie à Thomas, jeune rugbyman âgé de 22 ans, qui a reçu une balle dans la tête. Deux arrestations ont eu lieu dans la journée de lundi, l’une à Marseille et l’autre à Cavaillon, a indiqué mardi à l’AFP une source policière.
Selon une source proche du dossier, l’homme arrêté à Cavaillon est suspecté d’être le tireur de Saint-Péray. Il est âgé de 23 ans, selon les informations de nos confrères du Parisien et RTL. L’individu arrêté à Marseille pour sa part soupçonné d’être le chauffeur qui a permis au tireur de se rendre sur les lieux puis de prendre la fuite. Âgé de 19 ans et de nationalité italienne, il a été interpellé sur un point de deal d’une cité du nord de la ville, a précisé la police.
Les deux suspects vont devoir détailler leurs emplois du temps
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2h55, un individu encagoulé et vêtu de noir a tiré plusieurs coups de feu en direction de la file d’attente de la discothèque Le Seven, avant de prendre la fuite. La fusillade a fait une victime : Nicolas, âgé de 22 ans, atteint d’une balle dans la tête et décédé dans la journée de samedi au centre hospitalier de Valence. Sa mort, un an après celle du jeune Thomas, tué lors d’un bal à Crépol (Drôme), a particulièrement ému leur club de rugby commun, le Rugby Club Romans-Péage.
Une cliente ainsi qu’un vigile de l’établissement ont été blessés plus légèrement au niveau des jambes. Près de 800 personnes participaient à cette soirée d’Halloween.
Les deux jeunes hommes arrêtés ce lundi devront « répondre de leur emploi du temps et de leur situation au moment de la mort de ce rugbyman », a expliqué sur RMC Bruno Bartocetti, délégué de la zone sud du syndicat de police Unité SGP police. « Ils vont devoir répondre pendant plusieurs heures, surtout si on découvre qu’on est sur fond de [trafic de] stups, puisque dans ce cas les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures », a-t-il précisé. Sollicité par l’AFP, le parquet de Privas a indiqué qu’il ne souhaitait pas communiquer à ce stade.
À voir également sur Le HuffPost :
Jordan de Luxe témoigne du viol qu’il a subi dans « Ça commence aujourd’hui »