Après l'assassinat de Samuel Paty, les premières mesures de Macron

Emmanuel Macron, devant le collège de l'enseignant tué, à Conflans-Saint-Honorine, vendredi 16 octobre.
Emmanuel Macron, devant le collège de l'enseignant tué, à Conflans-Saint-Honorine, vendredi 16 octobre.

Emmanuel Macron veut aller vite, 48 heures après l'assassinat de l'enseignant en histoire-géographie Samuel Paty. Un conseil de défense présidé par le chef de l'État a été réuni dimanche 18 octobre, en fin de journée, pour décider d'« actions concrètes » rapides. Selon l'Élysée, le chef de l'État « a demandé qu'on passe rapidement à l'action et qu'on ne laisse aucun répit à ceux qui s'organisent pour s'opposer à l'ordre républicain ».

Le conseil a prévu le renforcement de la sécurité des établissements scolaires et de leur environnement pour la rentrée du 2 novembre, avec des mesures devant être arrêtées d'ici quinze jours. Les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, ont ensuite présenté « un plan d'action qui va se mettre en ?uvre dès le courant de la semaine et donnera lieu à des actions concrètes contre les structures, associations ou personnes proches des milieux radicalisés », qui propagent des appels à la haine pouvant encourager les attentats, a précisé la présidence.

« Un travail de fond »

Des associations feront l'objet de « mesures appropriées » après contrôles, en attendant le projet de loi contre l'islam radical qui doit étendre les motifs de dissolution d'associations. L'Élysée n'a pas précisé si le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), l'un des mouvements dans le viseur des services de renseignements, en faisait partie. Le président de la République a par ailleurs demandé aux ministres de la [...] Lire la suite