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Après l’esport ou l’équitation, l’escalade et le fitness réclament une TVA à taux réduit

 L’escalade, le fitness, ou encore le yoga ont demandé ce lundi 6 novembre au gouvernement le même soutien fiscal que celui accordé à l’équitation et à l’esport.
Cecilie_Arcurs / Getty Images L’escalade, le fitness, ou encore le yoga ont demandé ce lundi 6 novembre au gouvernement le même soutien fiscal que celui accordé à l’équitation et à l’esport.

SPORT - Les activités en salle et de remise en forme réclament une justice fiscale. L’escalade, le fitness, ou encore le yoga ont demandé ce lundi 6 novembre au gouvernement le même soutien fiscal que celui accordé à l’équitation et à l’esport. Ces deux activités bénéficieront d’un taux réduit de TVA à 5,5 % d’ici 2024.

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Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, avait confirmé le 26 octobre le rétablissement du taux de TVA de 5,5 % sur les activités de centres équestres, et annoncé une même baisse de la TVA pour les billets des événements dans l’e-sport « à compter du 1er janvier 2024 ».

Activités plus affectées par les confinements

Des amendements en ce sens ont en effet été retenus par le gouvernement dans la première partie du projet de la loi de finances pour 2024, adoptée sans vote en première lecture à l’Assemblée nationale fin octobre. Le texte doit néanmoins encore être examiné au Sénat.

L’Union Sport et Cycle, première organisation professionnelle du secteur du sport et des loisirs, monte au créneau contre cette mesure qui relève pour elle d’une « injustice fiscale ». « Pour leur part, les activités sportives telles que l’escalade, le tennis-padel et les activités de remise en forme comme le fitness et le yoga continuent de subir une TVA à taux plein (de 20 %, NDLR) », déplore l’USC dans un communiqué.

Cette situation « renforce l’injustice d’un deux poids - deux mesures », souligne encore l’USC, rappelant que les loisirs sportifs dits marchands avaient « subi les plus longues fermetures administratives lors de la crise sanitaire, puis les conséquences de la crise de l’énergie », avec la fermeture de piscines et de patinoires face à l’explosion de la facture énergétique.

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