Après l’été, la Grèce continue de brûler
La saison des incendies s’étire. Deux personnes sont mortes dans des feux de forêts qui ravagent la région de Corinthe depuis le dimanche 29 septembre.
“Les deux hommes, âgés de 35 et 40 ans, sont allés avec leurs motos aider les pompiers, mais il semble qu’ils aient été piégés par les flammes et n’ont pas pu s’échapper. Le quadragénaire était père de trois enfants, le trentenaire allait avoir son troisième dans quelques jours”, précise Ta Nea.
Le quotidien centriste évoque une “nouvelle nuit de thriller” en une de son édition du jour, tandis que 400 pompiers continuaient de lutter contre les flammes ce mardi 1er octobre.
Des dizaines de villages ont dû être évacués, tandis que les écoles de la région restent fermées pour une deuxième journée consécutive. “Le front du feu a atteint une longueur de 32 kilomètres, provoquant une destruction écologique incalculable”, se lamente Documento. La sœur d’une des victimes, citée par le journal, alerte :
“Il n’y a pas d’infrastructure dans ce pays pour y faire face. Malheureusement nous sommes en Grèce en 2024. Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? Pourquoi votons-nous exactement ?”
“Pompiers et volontaires livrent une dure bataille pour empêcher les flammes d’atteindre les habitations, alors que plusieurs foyers épars continuent de brûler”, note Efsyn. “Le gouvernement a déjà fait l’objet de vives critiques, car il y a quelques jours il se réjouissait de sa gestion pendant la saison de lutte contre les incendies, malgré le grand désastre qui a frappé le nord-est de l’Attique cet été”, ajoute le quotidien de gauche. Mi-août, 10 000 hectares avaient brûlé aux portes de la capitale grecque.
La colère des pompiers
“Par un post Facebook de 105 mots, les pompiers saisonniers démontent la nouvelle doctrine gouvernementale en matière de lutte contre les incendies. Le post, accompagné d’une photo déchirante du front, pulvérise le bonheur du gouvernement alors que la région de Corinthe est en flammes pour le troisième jour”, ajoute I Avgi.
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