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Après l'élection de Trump, la crainte d'une diffusion des idées d'extrême droite

Donald Trump et Steve Bannon (à droite), à Gettysburg, en Pennsylvanie, fin octobre.

L'élection de novembre n'a pas grossi les rangs des groupes racistes les plus radicaux, mais pourrait augurer d'une normalisation des discours et idéologies suprémacistes.

Les braises du nationalisme ravivées par la campagne, l’arrivée au pouvoir de Donald Trump augure-t-elle d’un nouvel âge d’or de l’extrême droite américaine? La question divise les analystes, encore sonnés par la victoire surprise du candidat républicain. Mardi, le Southern Poverty Law Center (SPLC), principale association de surveillance des mouvements extrémistes américains, a publié un premier rapport sur les actes racistes et haineux répertoriés durant les dix premiers jours de l’après-élection. 867 «incidents» y sont détaillés : un étudiant distribuant des «avis de déportation» à des Latinos ; des élèves qui chantent «Build the wall!» («Construisons le mur!») dans la cafétéria d’un lycée ; une poupée noire pendue, corde au cou, dans un ascenseur à New York ; des lettres annonçant un «grand nettoyage» par le «nouveau shérif» envoyées à des mosquées, en plus des swastikas taguées dan des parcs et des menaces sur des femmes voilées. L’observation la plus troublante du rapport est le fait que la majorité de ces actes ont eu lieu dans des établissements éducatifs, du collège à la fac.

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Nouvelle réalité pour les minorités? Mark Potok, du SPLC, veut croire qu’après «cette éruption de haine», la situation va se tasser: «Au dixième jour de notre veille, le nombre d’incidents correspondait à seulement 10% du premier [le lendemain du scrutin, ndlr] Pour l’analyste, la résurgence des groupes racistes remonte plutôt à début 2009, peu après l’élection de Barack Obama. «La poussée actuelle est plus faible en comparaison, explique-t-il, mais elle présage d’une croissance solide sous l’administration Trump.»

La crainte d’une normalisation de l'«alt-right»

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