Après l'élection américaine, la question du vote par correspondance revient en France

Le secrétaire général du MoDem le demandait dimanche dans une tribune parue dans le JDD. "Rien ne permet de penser que le vote par correspondance présente plus de risques d'irrégularités que le vote par procuration. Qu'attendons-nous encore pour le remettre en place?", écrivait Jean-Noël Barrot, en évoquant les échéances départementales et régionales de 2021, qui pourraient être reportées de quelques mois. L'objectif? Lutter contre l'abstention, et encore plus en temps d'épidémie. L'exemple américain où 64 millions de personnes ont voté de cette manière lors du duel Trump-Biden, pour une participation record, a contribué à remettre le sujet dans l'actualité. Le député a interpellé le ministre de l'Intérieur mardi après-midi lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

"Je souhaite pour ma part qu'on puisse continuer à voter librement dans un isoloir", a répondu Gérald Darmanin, qui met en avant des risques de fraude ou d'influence d'un "tiers", d'un "poids communautaire" du "mari envers sa femme, de la femme envers son mari" ou des parents "envers leurs enfants".

Cela était possible en France jusqu'en 1975

C'est notamment pour des questions de sincérité du scrutin qu...


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