Après Israël, Emmanuel Macron attendu par Mahmoud Abbas dans les territoires palestiniens

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas dans l’apprès midi, attends ce mardi 24 octobre Emmanuel Macron.
WISSAM KHALIFA / AFP Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas dans l’apprès midi, attends ce mardi 24 octobre Emmanuel Macron.

PROCHE - ORIENT - Ira, ira pas ? Emmanuel Macron, qui effectue une visite en Israël, est également attendu en Cisjordanie ce mardi 24 octobre pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

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Avant même sa visite, le chef de l’État a déclaré souhaiter plaider pour une « trêve humanitaire » et proposer de relancer un « véritable processus de paix ».

La rencontre entre les deux dirigeants doit avoir lieu au siège de l’Autorité palestinienne, à Ramallah, et « doit commencer à 17 h 30 (16 h 30, heure française) », selon des responsables au bureau de Mahmoud Abbas. Dans une déclaration avec Benjamin Netanhayu, il a confirmé qu’il se rendra sur place en fin de journée pour ce qui sera la deuxième visite d’un dirigeant occidental. Si le président américain Joe Biden a annulé sa visite lors son déplacement au Proche-Orient, le Premier Ministre néerlandais Mark Rutte a rencontré Mahmoud Abbas ce mardi.

« Je pense qu’il est de notre devoir de combattre ces groupes terroristes, sans confusion, et je dirais, sans élargir le conflit », a déclaré Emmanuel Macron ce mardi matin lors de sa visite à Tel-Aviv. « Ce qu’il s’est passé ne sera à coup sûr jamais oublié et nous serons là, (...) soutenant la paix et la stabilité parce que ces personnes ont été tuées juste parce qu’elles étaient juives et qu’elles voulaient vivre en paix », a-t-il ajouté.

Lors du sommet pour la paix ce samedi, Mahmoud Abbas avait réclamé « la fin de l’occupation des Territoires palestiniens par Israël et la solution à deux États » israélien et palestinien. Le président de l’Autorité palestinienne a estimé que Jérusalem-Est actuellement occupée et annexée par Israël, doit être leur « capitale ».

« Nous ne partirons pas », avait alors affirmé trois fois le dirigeant, martelant que « nous ne quitterons pas notre terre et nous ne permettrons pas qu’une autre Nakba ait lieu », en référence aux 760 000 Palestiniens poussés à l’exil après la création d’Israël en 1948.

Après Jerusalem, Emmanuel Macron ira à Amman pour voir « probablement » Abdallah II et « peut-être » d’autres dirigeants a fait savoir l’Élysée à la mi-journée.

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