Après le bide de «Valérian», la société de Luc Besson va supprimer 22 postes en France

Luc Besson au Comic-Con International, à San Diego en 2016.

La «mini-major» du Français a annoncé lundi prévoir un plan de sauvegarde de l'emploi en France.

Le spectaculaire bide de Valérian et la Cité des mille planètes aura fait au moins 22 victimes. EuropaCorp, la société de production et de distribution de cinéma créée par le réalisateur Luc Besson en 1999, a annoncé lundi qu’elle allait supprimer 22 emplois sur 79 en France dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi. «Si ce plan était adopté, l’effectif en France serait de 57 personnes à l’issue de sa mise en œuvre», explique le groupe dans un communiqué. Les emplois sont supprimés «dans différents départements du groupe afin d’alléger [ses] contraintes financières», a précisé un porte-parole. La suppression «correspond aux besoins de l’entreprise pour mener à bien sa stratégie de recentrage sur ses activités cœur de métier» en France.

Après une perte record de 120 millions d’euros en 2016-17, Europacorp comptait sur son blockbuster de science-fiction Valérian pour renflouer ses caisses et renouer avec les bénéfices sur l’exercice en cours 2017-2018. Mais ce projet à gros budget (197 millions d’euros, le plus gros jamais enregistré pour une production dite «indépendante») n’a pas atteint les objectifs espérés au box-office mondial, aux Etats-Unis notamment, où il a été devancé par Dunkerque, Spider-Man : Homecoming et un nouvel épisode de la Planète des singes. Le réalisateur avait alors affirmé qu’EuropaCorp n’était pas financièrement engagée à risque dans cette aventure. «Le risque, s’il existe, est pour ma réputation. Si ça fait un flop, quand je retournerai voir les investisseurs, ils me diront stop.»

EuropaCorp a essuyé une perte nette de 70,6 millions d’euros lors du premier semestre de son exercice décalé 2017/2018. En novembre, Luc Besson annonçait qu’il reprenait la tête de son entreprise, le contrat du PDG Marc Shmuger arrivait à échéance le 31 décembre. Il avait succédé à Christophe Lambert, pour une mission de six mois, prolongée plusieurs fois, et (...)

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