Après les batteries, les États-Unis veulent interdire les logiciels chinois dans les voitures

De l'usine du monde à ennemi public numéro un. La Chine est aujourd’hui sous la surveillance de nombreux gouvernements, déterminés à mettre un coup de frein aux exportations de voitures électriques chinoises. Et visiblement, certains pays comptent même aller encore plus loin.

Selon Reuters, dans les semaines à venir, le département américain du Commerce pourrait proposer d'interdire l'utilisation de logiciels d'origine chinoise dans les véhicules semi-autonomes et connectés.

Un problème de sécurité invoqué

Au centre du litige ne se trouverait pas la fiabilité du logiciel et ses capacités à faire évoluer un véhicule de manière autonome, mais la protection de la vie privée des automobilistes et la collecte de données par les entreprises chinoises. Ainsi, les États-Unis pourraient alors agiter le drapeau de la "sécurité nationale", comme ils le font actuellement autour de l'application TikTok ou encore avec les smartphones Huawei depuis 2019.
C'est pour cette raison que le gouvernement Biden aurait l'intention de proposer une nouvelle loi qui interdirait l'utilisation de logiciels chinois pour les voitures dotées d'un système de conduite autonome de niveau 3, bloquant ainsi les essais sur route de prototypes et de modules de communication entre véhicules.

La Chine attaquée de toute part

À cet égard, le 31 juillet dernier s'est tenue aux États-Unis une réunion organisée par la Maison Blanche et le Département d'État, au cours de laquelle divers responsables gouvernementaux de nombreux pays tels que l'Australie, le Canada, la Corée du Sud, l'Allemagne,...Lire la suite sur Autoplus