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Après un an de présidence Trump, la «Women's March» se tourne vers l'action

Manifestation pour la "Marche des femmes" à Washington, le 20 janvier 2018

Des centaines de milliers de femmes ont défilé samedi à travers les Etats-Unis. Avec en ligne de mire, les élections de mi-mandat de novembre et la défense des immigrés.

Elles ont ressorti les pancartes, les slogans et les «Pussy Hats», ces bonnets roses à oreilles de chat devenus un symbole féministe anti-Trump. Un an après l’inauguration du président américain et la gigantesque «Women’s March» organisée le lendemain à Washington, des centaines de milliers de manifestants - dont une majorité de femmes - ont à nouveau battu le pavé, ce samedi, aux quatre coins des Etats-Unis.

Washington, New York, Los Angeles, San Francisco, Chicago : sans surprise, les plus gros rassemblements ont eu lieu dans les principales villes américaines. Mais de Milwaukee à Montgomery, de Memphis à Cleveland, des centaines de défilés étaient organisés. Ici, à Morristown, ville de 19 000 habitants dans l’Etat du New Jersey, entre 10 000 et 15 000 personnes ont marché, sous un soleil radieux.

#womensmarch2018 pic.twitter.com/TyfR5ABzOd

— Frédéric Autran (@fredericautran) 20 janvier 2018

«Le pouvoir dans les urnes»

«J’étais à Washington l’an dernier avec mes deux filles, raconte Kelly, la cinquantaine, venue de la petite ville voisine de Madison. Nous étions encore sous le choc de l’investiture de Trump, cela faisait un bien fou d’être au milieu de cette foule positive. Un an plus tard, l’ambiance a changé. Nous sommes mieux organisées, plus déterminées. 2018 doit être l’année de la riposte».

Cette riposte pourrait venir dans les urnes, lors des élections de mi-mandat, début novembre. «Power to the polls» («Le pouvoir dans les urnes») est d’ailleurs le thème choisi par l’organisation officielle Women’s March pour sa convention nationale, qui se déroule ce dimanche à Las Vegas. Sur la scène dressée sur la place centrale de Morristown, l’une des organisatrices harangue la foule : «Cette année, nous allons provoquer une massive vague électorale, grâce à toutes les femmes qui iront voter et à celles, (...)

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