Après un été de sécheresse, la grève pour le climat plus que jamais pertinente pour ces étudiants

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ÉCOLOGIE - Marches, rassemblements, blocages : de multiples mobilisations de jeunes ont eu lieu à travers la France et ailleurs dans le monde, vendredi 23 septembre, à l’occasion d’une nouvelle journée mondiale de grève scolaire pour la justice climatique, le mouvement lancé par la Suédoise Greta Thunberg en 2018.

Dans l’Hexagone, la mobilisation survient après un été marqué par une sécheresse historique et de multiples feux de forêt, conséquences concrètes du réchauffement climatique.

Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, ces événements renforcent d’autant plus la pertinence de cette mobilisation et la motivation des jeunes manifestants rencontrés par Le HuffPost à Paris. À notre micro, ils racontent comment ils ont vécu ces dernières semaines de phénomènes météorologiques extrêmes, survenus parfois à deux pas de chez eux.

« C’était assez effrayant », avoue Emma, étudiante, encore étonnée des feux de forêt survenus près de sa ville d’origine, Angers (Maine-et-Loire). « C’est très triste à voir. On ne pense pas que ça puisse nous affecter directement. Et quand on voit ça, on se dit qu’il faut agir », ajoute Juliette au HuffPost.

« Notre jeunesse subit un mal du siècle »

L’organisation « Fridays for future France » avait appelé à marquer cette journée mondiale en manifestant à 11 h 30 devant les mairies au lieu d’aller en cours. À Lille, une centaine de jeunes gens se sont réunis devant l’hôtel de ville, armés de pancartes. « Quand c’est fondu, c’est foutu », « la nature n’est pas qu’un fond d’écran » et « Act now or swim later », a constaté une journaliste de l’AFP.

« Notre jeunesse subit un mal du siècle, l’éco-anxiété », a déclaré une participante, Jeanne Sidoli, étudiante en sciences politiques en licence 1. Pour elle, se mobiliser permet de « réduire notre peur de l’avenir ». « On n’est pas là pour sécher les cours - d’ailleurs on n’a pas cours ce matin - mais pour faire revivre la cause, c’est un peu mort après le Covid », complète sa camarade Fannie Grandin qui participe au mouvement depuis le collège.

« Nous avons 800 personnes qui ont signalé faire grève sur notre site », dans « 500 établissements » scolaires, a déclaré l’un des porte-parole nationaux, Pablo Flye, lors d’un point presse à Paris.

Le mouvement organisait aussi des marches dans les grandes villes, dont Rennes, Strasbourg, Grenoble, Marseille, Montpellier et Paris.

« En 2019, le mouvement en France avait été submergé par la vague de mobilisation et nous n’étions pas assez structurés. Après l’essoufflement causé par le Covid, l’été catastrophique que nous avons vécu nous a remobilisés et nous sommes prêts à continuer jusqu’à obtenir des victoires pour le climat, c’est-à-dire le respect des accords de Paris », a ajouté Pablo Flye.

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