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Après l’incendie à Wintzenheim, la mairie perquisitionnée par les gendarmes

Les pompiers sur le site de l’incendie à Wintzenheim, le 9 août 2023.
picture alliance / dpa/picture alliance via Getty I Les pompiers sur le site de l’incendie à Wintzenheim, le 9 août 2023.

FAITS DIVERS - L’enquête avance après l’incendie de Wintzenheim. La mairie de cette commune du Haut-Rhin, où 11 personnes dont 10 en situation de handicap ont péri dans l’incendie d’un gîte début août, a été perquisitionnée jeudi, a indiqué ce samedi 23 septembre le maire, Serge Nicole, sur Facebook.

« Tous les agents et élus ont collaboré avec les services de la gendarmerie » lors de cette perquisition menée « dans le cadre de l’enquête concernant l’incendie de La Forge », le hameau où se trouvait le gîte, a assuré le maire.

Selon le quotidien Les Dernières Nouvelles d’Alsace, qui a révélé l’information, les gendarmes ont emporté des documents d’urbanisme et entendu deux agents municipaux.

À la suite de l’incendie, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour homicides et blessures involontaires « aggravées par la violation d’une obligation de sécurité ou de prudence prévue par la loi ou le règlement ». Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris n’a pas répondu dans l’immédiat.

« Dysfonctionnement général »

Onze personnes – dix en situation de handicap, venues dans le cadre de vacances adaptées, et un accompagnant – sont mortes dans l’incendie de ce gîte. La mairie de Wintzenheim avait rapidement précisé que le gîte n’avait pas été déclaré par sa propriétaire.

Daniel Leroy, adjoint au maire, avait affirmé que le bâtiment, une ancienne grange avec écuries de 500 m2 rénovée il y a quelques années, n’avait « fait l’objet d’aucune autorisation pour l’activité (que la propriétaire) y a exercé ». Il ne disposait pas non plus « d’autorisations de travaux pour pouvoir accueillir des personnes handicapées ».

L’enquête de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) diligentée a démontré « un dysfonctionnement général », les vacances adaptées n’ayant « pas été suffisamment encadrées, normées et pensées », a estimé vendredi la ministre des Solidarités, Aurore Bergé.

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