Après les JO de Paris, la breakeuse australienne Raygun au cœur d’une comédie musicale finalement annulée

PARIS 2024 - La blague de trop. Après avoir été le sujet de nombreuses moqueries lors de sa participation aux JO de Paris, la breakeuse australienne « Raygun » devait être le sujet d’une comédie musicale de l’artiste australienne Steph Broadbridge. Mais les avocats de Rachael Gunn ont fait annuler la représentation.

Aux JO de Paris, la breakeuse « Raygun » a fait rire le monde entier et ne regrette rien

C’est la créatrice du spectacle Raygun : The Musical qui l’a elle-même annoncé sur ses réseaux sociaux. Dans une vidéo, que vous pouvez voir ci-dessous, la comédienne explique que les avocats de la breakeuse ont menacé la salle (le Kinselas sur Oxford Street à Sydney) de poursuites judiciaires, si la première du spectacle se tenait bien comme prévu quelques heures plus tard.

L’équipe juridique de Rachael Gunn a ainsi conseillé à la comédienne de ne pas reproduire la « danse du kangourou », signalant qu’elle était la propriété de la breakeuse. « Ils étaient très inquiets que les gens pensent que Rachael Gunn soit affiliée à la comédie musicale », précise-t-elle. « Je tiens à assurer à tout le monde qu’elle ne participera pas au spectacle. Elle est la bienvenue. J’adorerais qu’elle le voie », continue-t-elle avec humour.

Si elle confirme le remboursement des 10 $ déboursés par les spectateurs, Steph Broadbridge ne compte pas abandonner son idée et propose de changer le Raygun en Raigun dans le titre de son spectacle. « J’espère donc que cela répondra aux inquiétudes de tout le monde », conclut-elle.

« Raygun » sur le point de devenir une marque

Du côté de la breakeuse australienne, ses avocats ont confirmé avoir demandé le retrait du spectacle dans un communiqué rapporté par The Guardian. Ils ont ainsi souhaité « protéger les droits créatifs de Rachael et l’intégrité de son travail » bien qu’ils déclarent avoir « un immense respect pour le travail et les efforts qui ont été consacrés » de la part de Steph Broadbridge.

« Cette action n’a pas pour but de diminuer les contributions des autres, mais plutôt de garantir que sa marque soit correctement représentée et protégée dans tous ses projets futurs », détaillent-ils à propos de l’utilisation « abusive » et « trompeuse » de la propriété intellectuelle de celle qu’ils représentent. Ils confirment également avoir déposé le nom « Raygun » en tant que marque.

Malgré les moqueries sur ses prestations aux JO 2024, Rachael Gunn a été nommée numéro un mondiale par la Fédération mondiale de danse sportive (WDSF) en septembre dernier. Deux mois plus tard, elle a annoncé l’arrêt total de sa carrière, en grande partie à cause du harcèlement qu’elle subissait depuis juillet dernier.

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