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Appli : quel air est-il ?

Aperçu de l'application Plume Air Report

Une start-up parisienne a lancé ce mercredi une application pour iPhone qui permet de connaître, heure par heure, la qualité de l'air dans plus de soixante villes dans le monde, dont dix en France.

Le petit nuage a grise mine au milieu de l’écran. Il indique une pollution de l’air «modérée» à Paris ce mercredi en début d’après-midi. Les concentrations en ozone, dioxydes d’azote et particules fines sont légèrement en dessous de la limite journalière fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : on peut prendre le vélo pour se déplacer. A Marseille et Lyon, en revanche, le petit nuage fait la gueule : la pollution y est forte et il est conseillé de ne pas trop forcer sur les pédales.

Toutes ces informations et conseils, déjà disponibles en ligne depuis plusieurs semaines, sont désormais accessibles depuis une application pour iPhone (une version Android est annoncée pour bientôt), «Plume Air Report», lancée mercredi par la société Plume Labs. «Elle permet de suivre heure par heure le niveau de pollution atmosphérique dans sa ville», explique Romain Lacombe, son fondateur. L’échelle que cette start-up basée à Paris a élaborée se base sur les normes établies par l’Agence américaine de protection de l’environnement et l’OMS. D'«air pur» à «pollution extrême», elle permet d’estimer l’impact sur la santé des éléments nocifs en suspension dans l’air autour de nous.

La pollution de l’air à Lyon, en ce moment d’après @Plume_Labs pic.twitter.com/OE9zZakbFj

— Gabriel Siméon (@gabsimeon) 13 Mai 2015

«J’ai un enfant de quelques mois, donc je me pose la question de ce que je pourrais faire pour moins l’exposer à cela», raconte David Lissmyr, qui a participé à la création de l’outil chez Plume Labs. Celui-ci délivre ainsi des conseils : on sait si c’est le moment d’aller courir puis de se boire une mousse en terrasse, ou s’il vaut mieux éviter.

«Des estimations correctes 80% du temps»

Ces informations peuvent varier selon la sensibilité de chacun à la pollution, qu’il (...)

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