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Appels d'offres relancés pour l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes

Suspendus depuis deux ans, les marchés publics relatifs au démarrage des travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, ont été relancés par la préfecture de la Loire-Atlantique. La décision fait suite au rejet des recours environnementaux des opposants en juillet. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé

NANTES (Reuters) - Suspendus depuis deux ans, les marchés publics relatifs au démarrage des travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, ont été relancés par la préfecture de la Loire-Atlantique. La décision, qui a été confirmée aux collectivités locales lors d'une réunion du comité de pilotage du projet, fait suite au rejet des recours environnementaux des opposants en juillet. "L’État a demandé aux maîtres d’ouvrage de la future plate-forme et de sa desserte routière de mettre en œuvre les démarches qui permettront de démarrer les travaux", dit la préfecture dans un communiqué publié vendredi. "Ceci se traduit en particulier par le règlement des indemnités d’expropriation, la reprise des relations avec les entreprises et le lancement de marchés spécialisés.» Un appel d'offres a déjà été publié lundi sur le Bulletin officiel des annonces des marchés publics pour des "travaux de débroussaillage, de rétablissements d'accès et de clôtures de la desserte routière de l'aéroport du Grand Ouest". Les candidatures devront être reçues avant le 23 novembre, y est-il précisé. En parallèle, l’État poursuit le déroulement des procédures administratives, dont celles portant sur l’évaluation environnementale du projet, "dans le strict respect du droit national et communautaire, précise encore la préfecture de la Loire-Atlantique. La relance de ces appels d'offres pour le démarrage des travaux intervient bien que les opposants au projet d'aéroport aient fait appel du jugement du tribunal administratif de Nantes. Ceux-ci estiment que la reprise du projet, gelé en 2012 par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault à la suite de violents heurts entre forces de l'ordre et occupants de la zone d'aménagement différé, était conditionnée à l'extinction de tous les recours en justice, y compris ceux en appel et cassation. (Guillaume Frouin, édité par Yann Le Guernigou)